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Que s'est-il passé à Cala Montjoi ?

En partenariat avec le Comité des Fêtes d'Auzielle, le TCAL a organisé un week-end en Espagne mi septembre, sous la pluie mais avec une troupe qui respirait la bonne humeur !

Cala Montjoi 2019, que s'est-il passé ? Qui est ce mystérieux narrateur qui a tenu à prendre la plume ?

A l’instar des colonies de vacances dans notre jeunesse, comme tous les ans depuis maintenant deux ans, trois pour le comité des fêtes, le week-end à Cala Montjoi arrive. Va-t-on retrouver la même ambiance, les copains, copines auront-ils pris un coup de vieux, en même temps je les vois trop souvent pour m’en rendre compte, peut-être se coucheront-ils un peu plus tôt, se déchireront-ils un peu moins tard, d’un autre coté je n’ai jamais été en colonie de vacances.

Mon épouse et moi-même, en l’honneur de Gréta, avons décidé de faire du stop. Chance extraordinaire, un couple bienveillant (J., 34 ans, jeune cadre dynamique dont le dicton préféré est « sur la plage, le pavé » et S., 22 ans infirmière de formation, enfin je crois) nous prend juste en bas de chez nous, portant même nos valises et kairos aidant, sans avoir à quémander, se décident à nous accompagner jusqu’à Cala Montjoi. Le trajet se passe très bien, agrémenté par une conversation primesautière et ci et là les ronflements de ma voisine.

J., pilote émérite, remonte le temps avec un dernier tronçon pris tambour battant, sa copilote cramponnée au tableau de bord, appuyant sur les pédales de frein imaginaires et nous arrivons à 21h30 pile poil. A peine le temps de passer les barrages vigipirates de cet Ibiza pour pauvres, nous nous précipitons au self-service retrouver telle notre madeleine de Proust les mêmes plats que l’année précédente et celle précédant la précédente. Vivement l’année prochaine que je puisse utiliser « antépénultième ».

Avant toutefois de goûter à cette profusion de mets, nous nous perdons en effusions, les trois quarts de la salle étant d’Auzielle. Enfin nous pouvons nous assoir et nous sustenter, un vin rouge ou rosé ou blanc ou un mélange des 3 avec peut-être un je ne sais quoi indéfinissable mais qui nous avait manqué ou presque, aidant à la digestion. Enfin les forces reviennent et nous pouvons reprendre la voiture pour nous garer dans le grand parking méridional. Malheureusement comme toujours en cette saison, il est plein et j’encourage Ayrton Senna Junior, à se garer devant un portail qui reste toujours fermé au moins depuis 3 ans enfin 1 fois par an depuis 3 ans. Je ne pouvais pas prévoir tous les impondérables.

Nous sortons les bagages et nous les emmenons dans nos pénates puis nous nous retrouvons au foyer prendre un expresso pour assurer la longue soirée. J’avais oublié qu’à Cala Montjoi, ils savent combattre la gueule de bois car le café est salé, le whisky aussi d’ailleurs quand les glaçons fondent mais ce process n’arrange en rien par contre le mal au crâne, il faudrait peut-être leur faire passer le message. Vous me direz l’eau des chiottes aussi mais pour le coup on s’en fout, la pluie non, et là est bien l’essentiel car réveillé par des gouttes passe encore, mais pris pour un jambon, non !

Cessons cette disgression, nous apprenons qu’il n’y a pas de karaoké le vendredi soir, nos organes devant patienter encore un jour, nous sommes obligés de goûter à quelques élixirs pour patienter jusqu’à l’ouverture de la Disco décorée il me semble par feu Dali au crépuscule de sa vie. Toujours le même DJ intrépide et rapidement nous mettons le feu au dance floor, les corps s’enlacent et se repoussent dans un ballet étourdissant Pina Bauschien, enfin sous l’effet de l’alcool.

02h30 pétantes : la boîte ferme ; l’Espagnol, comme disait le regretté Thierry Roland, est très ponctuel et nous nous retrouvons sur la plage, accompagnés par notre veilleur de nuit cacochyme préféré. Cette année pas d’esclandre, nous vieillissons et apprenons à renoncer. Nous entamons la valse des digeos, enfin selon les goûts, jusqu’à l’arrivée d’une sournoise ondée qui se transforme en pluie diluvienne. Cette nature capricieuse (saaaalope) nous oblige à regagner nos chambres prématurément ; mais en même temps, nature bienvenue obligeant ceux qui ne savent pas s’arrêter à retrouver Morphée plus tôt pour un sommeil salvateur.

Le lendemain nous nous retrouvons au petit dej’ dans la salle commune ; enfin pas tous certains ayant raté le réveil ou peut être le contraire mais le ciel quoiqu’il en est, reste bas et lourd, pesant comme un couvercle, un peu comme certaines têtes d’ailleurs.

J’apprends rapidement que certaines voitures sur le parking avaient été submergées par une malencontreuse déferlante : me précipitant je me rassure, non nous étions garés sur une bute. J’en avertis Arton J., évoquant juste une petite éraflure, oh 3 fois rien sur le parechoc, occasionnée par les panneaux du portail qui normalement ne s’ouvrent jamais, 1 fois par an tous les 3 ans…

Sinon la journée n’est qu’un ténébreux orage traversé ci et là par de fades rayons ce qui nous oblige à rester sur place passant du foyer à la salle de jeux tout ça sous les directives d’une jeune autochtone, la Laure locale, qui nous fait passer d’un concours de baybyfoot où nous formons un duo du tonnerre avec T., 58 ans bodybuildé qui prend les tiges pour des baguettes chinoises et la gamelle un vrai sushi, perdant tous les matchs, à un concours de fléchettes puis de ping pong ; d’autres téméraires s’essaient au squash. La salle ressemble rapidement à une étuve emplie de corps alambiqués et d’effluves capiteux, on voit même perler des gouttes de sueur sur les carreaux encore alcoolisés.

La soirée qui s’ensuit ressemble étonnamment à la précédente avec toutefois en amuse-gueule le moment tant attendu, le karaoké, moment pour lequel certaines personnes s’entrainent toute l’année, un peu comme les écoles de samba pour le carnaval de Rio. Tous les standards furent repris devant une foule compulsive, le bar fut stoppé très tôt sans doute pour prévenir de la transe qui s’était emparée de nous l’année dernière mettant le feu tous azimuts. Puis re-boîte, puis re-plage jusqu’à 5 h du mat’ environ pour les plus couche-tôt.

Le lendemain, T., 58 ans se lève aux aurores pour faire une expérience unique, bravant la loi d’Archimède qui établit qu’il faut mettre un corps dans de l’alcool pour le conserver, décide après avoir mis de l’alcool dans le corps de mettre ce dernier dans de l’eau afin de voir s’il finit en corps mort. Et bien non, il est revenu sur la plage tel Sean Connery sauvant Ursula Andress et je dis chapeau-bas devant tant de témérité.

Sinon nombreux furent ceux qui entreprirent la sempiternelle ballade jusqu’à la crique des nudistes, qui une année de plus démontra que cette appellation était mensongère au grand dam de G, A, M, A, G et T.

Nous nous retrouvons ensuite au resto puis au foyer jusqu’à la photo finale, j’abrège car je commence en avoir marre, et je me mets aussi à la place de l’hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère.

Vous me direz cette analyse du week-end a été réalisée selon un angle de vue vraiment arbitraire, d’aucuns auraient évidemment un autre ressenti, c’est pourquoi je demande pour l’année prochaine de recourir à la vidéo !

Les RG

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